L’actualité politique récente a été marquée par l’élection de trois nouveaux présidents à la tête des Communautés d’agglomération de Martinique. Ce changement est salutaire pour la vitalité démocratique du pays. On ne peut donc que féliciter tous ces élus qui acceptent la lourde charge d’assurer la gestion de nos affaires à l’échelle des trois territoires géographiques.
Samedi 11 juillet 2020. Elections du Président et de l’exécutif de la CACEM. Le Maire de Schoelcher, Luc Louison Clémenté, élu à l’issue d’un vote quasi-unanime (49 / 55 voix) à la tête de la Communauté d’Agglomération du Centre où on dénombre seulement 3 femmes au sein de l’exécutif intercommunal.
En Martinique, l’usage du mensonge en politique ne date pas d’hier et, on avait fini par accepter les contre-vérités en guise d’arguments. Cependant, l’outrance répétée ad nauseam dans le microcosme politico-médiatique a atteint de telles proportions depuis l’apparition des réseaux sociaux et leur diffusion virale, qu’une remontée de bretelles s’impose. Le site Web MAKACLA, semble vouloir s’engouffrer dans une brèche imaginaire en prenant pour cible la gestion du Parc Naturel.
Carbet - 11 mars 2012 – 11 mars 2020 : Huit ans jour pour jour. Oui, cela fait 8 ans que j’avais tiré la sonnette d’alarme sur la dilapidation des terres de l’Habitation Lajus, un joyau agricole à haut niveau agronomique, classé AOC, littéralement sacrifié par Jean-Claude ECANVIL, le maire-sortant du Carbet. Un crime contre l’agriculture martiniquaise perpétré dans un silence assourdissant et en totale complicité avec l’ex-président de Région Serge LETCHIMY, aujourd’hui grand pourfendeur du Chlordécone (Pfff !).
CARBET - FOND CAPOT. Samedi 7 mars 2020. MEETING DE L’ALLIANCE CARBETIENNE.
Après avoir rendu hommage à un jeune du quartier, Kevin MICHEL, décédé cette semaine consécutivement à un accident de moto, le candidat tête de liste Louis BOUTRIN a mis à l’honneur ses colistieres à l’occasion de la journée internationale des Droits de la Femme du 8 mars. Louis BOUTRIN a rappelé l’historique et les luttes des femmes qui ont arraché le droit de vote en 1944 soit près d’un siècle après le droit de vote universel obtenu en 1848 par les hommes. Il a aussi souligné l’apport inestimable des femmes dans les avancées sociales, économiques et politiques du pays et espère que les électeurs (trices) du CARBET feront aussi confiance aux femmes de l’Alliance Carbetienne qui reflètent bien la réalité sociologique et géographique de la commune.
Sé pou la viktwa nou ka alé...
NB : la 1ere femme maire en Martinique fut Mme LE MAISTRE, institutrice, élu en 1949 dans la commune du Morne-Vert.
DIMANCHE 26 JANVIER 2020. JT MARTINIQUE 1ère TV. – Re-belotte LUNDI JT 19h00. Focus sur les élections municipales. Et revoilà LETCHIMY et sa clique de PPM qui s’installent, une énième fois, dans notre étrange télévision publique.
Depuis sa création en 1976, le Parc naturel régional de Martinique a vu passer des présidents qui se sont tous succédés les uns aux autres sans jamais tenter de s’accrocher à un passé révolu. Que ce soient Olga DELBLOIS, Edouard JEAN-ELIE, Georges NEGOUAI ou Lise N’GUELA, tous ont tourné la page après avoir contribué aux destinées de l’institution. C’est la règle. C’est celle que j’appliquerai une fois ma mission accomplie.
« Le mensonge n’est un vice que quand il fait mal. C’est une très grande vertu quand il fait du bien. (.) Il faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas un temps mais hardiment et toujours. Mentez mes amis, mentez, je vous le rendrai un jour ». VOLTAIRE
Et revoilà le maire du Prêcheur qui, du haut de sa suffisance légendaire, vient rompre sur les médias une longue période de léthargie politique !
On le croyait plus prudent voire vacciné après ce rapport accablant de la Chambre Régionale des Comptes qui a révélé au grand jour sa gestion calamiteuse du Prêcheur, petite commune de 1.449 habitants – dotée d’un budget de 4,5 M€ - que l’édilité peine encore à sortir de l’ornière. Un comble pour un gestionnaire de lycée !
Ainsi donc, les députés d’Outre-Mer siégeant dans les rangs socialistes ont obtenu l’aval du gouvernement de La République En Marche (LREM) pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Cependant, au-delà de cette surprenante unanimité politique sur les bancs de l’Assemblée Nationale, il convient d’examiner les enjeux sur le plan juridique ainsi que les tenants et aboutissants de ladite commission d’enquête. Notre rôle est d’alerter la population sur la portée réelle de cette annonce officielle à grand fracas médiatique. Et, notre vigilance est d’autant plus fondée que, par le passé, deux députés antillais ont sacrifié cette commission d’enquête sur l’autel des intérêts personnels.
En février 2007, dans notre livre « Chronique d’un empoisonnement annoncé – Le scandale du Chlordécone aux Antilles françaises – 1972-2002 », Raphael CONFIANT et moi dénoncions déjà les tentatives d’instrumentalisation de l’opinion publique par les députés Joël BEAUGENDRE & Philippe EDMOND-MARIETTE qui, en toute connaissance de cause, avaient opté pour une Commission d’Information Parlementaire (2005) dont on s’aperçoit, in fine, qu’elle n’a fait qu’informer sur ce que nous savions déjà depuis belle lurette.
12 ans plus tard, la lumière n’est toujours pas faite sur les auteurs des autorisations de mise sur le marché (AMM) de ce dangereux pesticide, sur l’étendue de ses conséquences sanitaires et environnementales réelles, sur les responsabilités respectives des latifundistes et des pouvoirs publics, sur les dispositifs de réparation et d’indemnisation des ouvriers agricoles et des populations de Martinique et de Guadeloupe. Preuve supplémentaire de l’inefficience de ladite Commission d’information parlementaire de 2005 !