Education

Le Jeudi 12 décembre 2019, sur le campus de Schoelcher de l’Université des Antilles, s’est tenue la soutenance de thèse de M. Romain FERRY qui s’est vu décerné le grade de Docteur en «Physiologie et Biologie des Organismes – Populations – Interactions» de l’Université des Antilles.

Les travaux de thèse de l’impétrant portaient sur les inventaires taxonomiques de la biodiversité des invertébrés macroscopiques marins, comme outils de connaissance et de gestion, avec comme exemple la Martinique. 

Au cours de cette thèse réalisée au sein du groupe de recherche BIOSPHERES et l’EA929 (AIHP-GEODE), le candidat explore les différents apports possibles des inventaires taxonomiques d’invertébrés macroscopiques marins, afin de répondre à des problématiques de gestion telles que : Quelle espèce protéger ? Quel habitat protéger ? Quelle espèce exotique envahissante éradiquer ?

Livres

En ce tout début d'année 2020, l'écrivain martiniquais Raphaël Confiant publie un roman qui raconte l'épopée de Gabriel De Clieu, celui qui, pour la première fois, a introduit le caféier, dans l'île de la Martinique, en 1720, et du même coup dans ce que l'on appelait le Nouveau Monde... (SOURCE POTOMITAN) 

POTOMITAN : Après avoir évoqué l'univers de la canne à sucre dans trois romans (Commandeur du sucre ; Régisseur du rhum ; La Dissidence), voici que vous vous plongez dans celui du café.

R. CONFIANT : La canne à sucre est, en effet, mon univers d'enfance. Mon arrière-grand-père et mon grand-père du côté maternel étaient petits planteurs de canne et distillateurs de rhum dans la commune du Lorrain, au nord de la Martinique. Nous avions, par contre, comme tout le monde à la campagne, à cette époque, un caféier qui poussait dans notre jardin créole et je revois ma grand-mère en cueillir les baies, les mettre à sécher au soleil, les faire griller, puis les moudre à l'aide d'un petit moulin. C'était, contrairement à la canne, pour notre seule consommation personnelle.

Actualité

Gilles Dégras : PG Godier, nos élus n'ont plus pas de couilles. La famille Hayot a contribué au scandale du chlordécone et Louis Boutrin lance le zerochlordecone dans un hypermarché appartenant à Bernard Hayot. Imaginez qu'on inaugure une crèche et que celui qui coupe le ruban s'appelle...Marc Dutroux.

Actualité

Lundi 23 septembre 2019. Vingt ans, oui 20 ans, cela fait deux décennies que les usagers et les transporteurs attendaient pareil événement. Les maires ou représentants des 8 communes dont Jenny DULYS et Félix ISMAIN avaient fait le déplacement pour prendre part à cet acte fondateur qui va littéralement changer le quotidien de toute une population. Seuls les maires du PRECHEUR, de FOND SAINT DENIS et du CARBET ont manqué à l’appel. Une absence très remarquée quand on sait tout le tohu-bohu médiatique organisée par le maire du PRECHEUR après l’arrêt de la desserte vers Saint-Pierre par José NALLAMOUTOU qui a fait valoir ses droits à la retraite !

Politique

Et revoilà le maire du Prêcheur qui, du haut de sa suffisance légendaire, vient rompre sur les médias une longue période de léthargie politique !

On le croyait plus prudent voire vacciné après ce rapport accablant de la Chambre Régionale des Comptes qui a révélé au grand jour sa gestion calamiteuse du Prêcheur, petite commune de 1.449 habitants – dotée d’un budget de 4,5 M€ - que l’édilité peine encore à sortir de l’ornière. Un comble pour un gestionnaire de lycée !

Economie

LA CTM AUX COTES DES MARINS-PÊCHEURS DU COPEM

9-16.juin.2019. Bretagne - Charente-Maritime. Une délégation du COPEM (Collectif Pêche Martinique) constituée de 11 marins-pecheurs des Anses d’Arlet – Sainte-Luce – Sainte-Anne -  Vauclin – Robert – Trinité – Fort-de-France et Grand Rivière, s’est rendue en BRETAGNE et en CHARENTE-MARITIME.

Accompagnés par le bureau d’Etude ODYSSEE DEVELOPPEMENT spécialisé en économie maritime , les marins martiniquais ont été rejoints à l’ïle d’Oleron et à La ROCHELLE les 13-14 et 15 juin par Louis BOUTRIN, Conseiller exécutif de la CTM en charge de l’Economie Bleue. Un mission d’étude qui s’inscrit dans une dynamique de « modernisation pour une pêche durable et responsable » qui devrait déboucher à très court terme par la définition d’un navire de pêche rapide de moins de 12 mètres pour les marins-pêcheurs de Martinique.

Politique
Ainsi donc, les députés d’Outre-Mer siégeant dans les rangs socialistes ont obtenu l’aval du gouvernement de La République En Marche (LREM) pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Cependant, au-delà de cette surprenante unanimité politique sur les bancs de l’Assemblée Nationale, il convient d’examiner les enjeux sur le plan juridique ainsi que les tenants et aboutissants de ladite commission d’enquête. Notre rôle est d’alerter la population sur la portée réelle de cette annonce officielle à grand fracas médiatique. Et, notre vigilance est d’autant plus fondée que, par le passé, deux députés antillais ont sacrifié cette commission d’enquête sur l’autel des intérêts personnels.

 

En février 2007, dans notre livre « Chronique d’un empoisonnement annoncé – Le scandale du Chlordécone aux Antilles françaises – 1972-2002 », Raphael CONFIANT et moi dénoncions déjà les tentatives d’instrumentalisation de l’opinion publique par les députés Joël BEAUGENDRE & Philippe EDMOND-MARIETTE qui, en toute connaissance de cause, avaient opté pour une Commission d’Information Parlementaire (2005) dont on s’aperçoit, in fine, qu’elle n’a fait qu’informer sur ce que nous savions déjà depuis belle lurette. 

 

12 ans plus tard, la lumière n’est toujours pas faite sur les auteurs des autorisations de mise sur le marché (AMM) de ce dangereux pesticide, sur l’étendue de ses conséquences sanitaires et environnementales réelles, sur les responsabilités respectives des latifundistes et des pouvoirs publics, sur les dispositifs de réparation et d’indemnisation des ouvriers agricoles et des populations de Martinique et de Guadeloupe. Preuve supplémentaire de l’inefficience de ladite Commission d’information parlementaire de 2005 !

Politique

Interrogés par un journaliste de France-Antilles quant au devenir des  habitants de FOND-CAPOT qui étouffent littéralement sous les fumées d’un four à charbon (voir F.A. du 20 avril 2019) les maires du Carbet et de Bellefontaine ont, une fois de plus, préféré fuir leur responsabilité. L’un a déclaré son impuissance face à cette pollution chronique, et l’autre, sa totale ignorance d’une activité de charbonnage qui empoisonne le quotidien des riverains depuis 4 ans. 

Pourtant, l’une des missions essentielles du premier magistrat de la commune est bien de garantir le maintien de l’ordre public et qu’à ce titre il doit assurer à tous les administrés, y compris à ceux de FOND-CAPOT, la sécurité, la tranquillité et la salubrité publiques ! Ballotés entre inconséquence et cynisme, les riverains, excédés, ont finalement décidé de déposer plainte contre les deux maires (voir pétition).

Politique
SAVE THE DATE : VENDREDI 22 FEVRIER 2019 - 18h30 

A LA SALLE LUMININA SOPHIE - Bourg RIVIERE-PILOTE 

Education

L’Université, la plus grande maison d’instruction d’une nation, semble ici chez nous, dans notre espace archipélique de Guadeloupe et de Martinique, montrer des signes de grandes faiblesses, de dépression. Des signes inquiétants de mal-développement ou mieux encore de sous-développement, apparaissent à la surface des réalités des offres de formation et de l’encadrement inhérent, que les instances de l’université nous soumettent désormais depuis le C.A. du mardi 22 janvier 2019. Pour autant qu’il m’en souvienne, l’écrivain cubain Edmundo Desnoes nous apprend dans ses Mémoires du sous-développement, que «le sous- développement est l’incapacité à pouvoir accumuler de l’expérience ». Notre Université est donc frappée d’un sous-développement symbolique, d’une douce inertie, d’une anesthésie fonctionnelle généralisée affectant le personnel en général dont on peut voir certains « se prélasser sur la terrasse de leur rêves buvant leur clairin et fumant leur cachimbo ». 

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