Ecologie


Image ExempleRésumé

En Martinique, les rivières se scindent en deux types : torrentiel et de « type mixte ». Au nord et au sud de l’île, les rivières appartiennent au type torrentiel car elles prennent appui sur des reliefs pentus, s’écoulent sur un substratum affouillable et présentent un régime hydrologique saccadé. Au centre, les modalités d’écoulement sont différentes car drainant en amont un encadrement de mornes vigoureux avant de s’écouler à travers une plaine, les rivières adoptent un fonctionnement mixte : torrentiel en amont, de plaine en aval.

Ces rivières présentent des dynamiques très différentes. Les rivières torrentielles, aux manifestations érosives très médiatiques, n’engendrent qu’une vulnérabilité à court terme. A l’inverse, les rivières de type mixte, aux dynamiques accumulatrices sournoises et insidieuses, génèrent une importante vulnérabilité écologique dont les incidences ne s’inscrivent qu’à long terme ; l’envasement de la baie de Fort-de-France en est l’exemple le plus frappant.

Livres

La Bibliothèque municipale de Schoelcher dans ses nouveaux locaux situés à l’espace Ozenat a choisi l’écrivain Raphaël Confiant pour ses rencontres « A LIVREOUVERT ».

L’auteur présentera son dernier roman parut aux Editions Mercurede France « CASE A CHINE ».

Raphaël Confiant poursuit sa longue quête de l’âme créole à travers toutes les composantes de la société martiniquaise. Cette fois il lève le voile sur une communauté discrète mais présente depuis longtemps sur notre sol, les chinois. Même si le palais créole, mêlé avec la prononciation de noms qui lui paraissent compliqués, a résolument décidé de les appeler tous tout simplement « Chin ». Tout chin ka sanm mé tout chin pa chin.

C’est peut être du chinois pour vous, mais c’est tout simplement l’âme créole que nous vous invitons à découvrir le vendredi 15 février 08 à 19h00 à la Bibliothèque municipale à l’espace Ozenat.

Fernand Fortuné et d’autres invités nous livreront leur réflexion sur ce magnifique roman qui nous permet une belle incursion dans  l’une des composantes incontournables de la société créole.

Vini kay chin, zot ké trouvé tousa zot bizwen.

Jid


Politique

 

La Région Guadeloupe poursuit sa

 

coopération avec la province de La Havane

 

Basse-Terre, le 13 janvier 2008 – Poursuivant la mise en œuvre de la convention de coopération signée en octobre 2005 avec la province de La Havane, la Région Guadeloupe organise l’envoi vers Cuba de 16 bus de grande capacité et de 2 bennes à ordure, en partenariat avec la société guadeloupéenne de transport FAUTRA.

L’embarquement de ces véhicules en sortie de parc – compte tenu de notre réglementation – se fera ce lundi 15 janvier à 14h au quai n°12 du Port Autonome de Pointe-à-Pitre.

 

 

Culture

Raphaël CONFIANT

à la Médiathèque du Lamentin

La Médiathèque et l’Office de la Culture du Lamentin

vous invitent à la présentation de l’ouvrage

de Raphaël CONFIANT

CASE à CHINE

Programme

  • Mot de bienvenue
  • Gerry LETANG – L’émigration chinoise en Martinique : approche anthropologique 
  • Manuella YUNG HING – « Case à Chine » : un regard
  • Jocelyn ABATUCCI – « Un engagement historique du romancier »
  • Catherine HO HIO HEN - « Case à Chine » : une lecture
  • Intervention de l’auteur
  • Débat et témoignages
  • Signature du roman et du dictionnaire créole martiniquais

     

 

Politique

Discours de Victorin LUREL

Monsieur le Premier ministre,

(...)

Mesdames et messieurs,

 

Votre présence ici, en ces murs, Monsieur le Premier ministre, avec plusieurs membres de votre gouvernement, est la traduction d’une promesse que vous nous aviez faite. C’était au mois d’août, lors d’une rapide visite suite à l’ouragan Dean, et je tiens à vous dire, avant toute chose, combien cette parole tenue vous honore, car vous incarnez également la voix de la République. Et ici, peut-être davantage encore qu’ailleurs, cette voix compte, car elle n’est rien moins que l’une des composantes de ce lien si particulier, en perpétuel mouvement dans notre Histoire riche et tumultueuse, qui unit les territoires ultramarins – et singulièrement la Guadeloupe – à la France.

Politique

Patrick KARAM tire un première bilan

 

Bilan des actions des trois mois effectifs du Délégué Interministériel à l’égalité des chances des Français d’outre-mer

 

Dès son arrivée, le délégué a pu mettre en place des structures inédites qui lui ont permis d’œuvrer en toute sérénité et en concertation avec les principaux acteurs du sonde ultramarin, dont voici les principales instances :

- un Conseil consultatif des associations ultramarines dans l’Hexagone, composé des principales d’entre elles. Il les réunis et les consulte tous les deux . Sa présence et son action auprès des structures intermédiaires lui permet de travailler en toute sérénité et calme les tensions de ces dernières ann

- un Comité des élus ultramarins de l’hexagone (comprenant des maires, conseillers régionaux…) toutes tendances politiques confondues. Ce Comité a été étroitement associé à sa mission et il sera réuni tous les mois. Il s’agit d’une première en France et la symbolique forte est extrêmement appréciée.

 

Mes chers compatriotes,

Je m’adresse à vous en citoyen de la République autant qu’en représentant de l’Etat, en homme autant qu’en préfet.  Comme vous, j’ai connu de grandes joies et de grandes angoisses en 2007. Comme vous, j’ai de grands espoirs et de grandes ambitions pour l’année 2008

J’ai d'abord connu la grande joie de venir en Martinique,  d’être parmi vous et de devenir Martiniquais de cœur en mettant  le pied sur le sol de cette île. Dès mon arrivée, en août, j’ai pu ressentir un peu de cet esprit de fraternité et ce dynamisme qu’exprime si bien le Tour des yoles. J’ai ensuite découvert une région qui est aussi un cœur battant d’émotion et de chaleur. J’ai découvert un département dont les richesses sont à la fois innombrables et disponibles, pour qui sait les rechercher et provoquer les rencontres.

         Pourtant, les épreuves n’ont pas manqué en 2007. Pour y faire face, nous avons déployé ensemble toute notre énergie.

Le cyclone Dean, d'abord, nous a durement affecté. Dans l'adversité, l’Etat a été présent à vos côtés avec les colletivités locales prouvant encore s'il en était besoin combien la solidarité demeure nécessaire et évidente dans notre île.

       Nous avons aussi fait face aux conséquences du séisme du 29 novembre, le plus fort qui ait affecté l’île depuis des dizaines d’années. Le Plan séisme Antilles, lancé en janvier 2007, se révèle plus que jamais indispensable pour mieux nous préparer à ce type d’événements. D'ailleurs, l’une de ses premières actions en a été la semaine Replik, qui a précédé le séisme, et peut-être sauvé des vies en rappelant les réflexes élémentaires de sécurité que nous devons adopter.

Mais le Plan séisme, c'est aussi et d’abord un plan de renforcement ou de reconstruction des bâtiments les plus stratégiques en cas de séisme majeur : les écoles, les hôpitaux, les établissements de secours. Des financements de l’Etat, ainsi que les fonds structurels européens, seront mobilisés pour permettre de répondre à ce risque majeur. A plus court terme, le programme de reconstruction des écoles les plus endommagées est en cours de finalisation.

Le cyclone, le séisme, n’ont pas été les seuls à nous rappeler que les rapports entre l’homme et la nature ne sont pas toujours harmonieux. L’épidémie de dengue que nous avons connue a permis d' activer les plans de prévention que les services de l’Etat ont su gérer avec rigueur et vigilance. La santé, nous le savons tous, est notre bien le plus précieux et le plus précaire. Je pense ici, plus largement, à tous ceux qui sont malades,  à tous ceux qui ont craint pour la vie de leurs proches. Je vous redis à quel point je vous comprends, et combien il est important que la fraternité s’exprime à ces moments-là, par quelques gestes de réconfort, quelques mots d’amitié.

C’est justement parce que la santé est précieuse qu’il est terrible de la mettre en danger sur les routes. C’est pourquoi je serai inflexible en matière de sécurité routière. Le bilan de 2007  amorce une baisse du nombre de tués et de blessés, mais cela ne me suffit pas, un mort sur la route est toujours un mort de trop.  Les deux-roues surtout paient le plus lourd tribut. Je rappelle que le port du casque n’est pas une option : c'est une obligation. Et cette obligation est destinée à sauver des vies.  Je continuerai donc à mettre en œuvre dans ce domaine une politique féroce et transparente. 

Je veux aussi une île où chacun se sente libre de circuler et d’évoluer en grande sécurité. La délinquance générale a baissé en 2007 de 3.47 %. et la délinquance de voie publique a diminué de 16 %. Les événements de Saint-Joseph ou les drames comme ceux que nous avons connus récemment à Montgéralde ne doivent pas nous faire oublier ces bons chiffres que je veux encore faire baisser, notamment pour es atteintes aux personnes

La Martinique a des défis à relever. Mais la Martinique a aussi des atouts à défendre dans la mondialisation.

Pour cela, l’Europe est prête à l’aider : c’est plus de 600 millions d’euros de crédits communautaires que l’Union européenne va mobiliser sur la période 2007-2013, notamment pour le développement des infrastructures de transport et touristiques, ainsi que pour la recherche et le soutien aux entreprises innovantes.

Par ailleurs, l’Etat a co-signé en avril 2007 avec le département et la région un contrat de projet qui permettra d’engager plus de 780 millions d’euros de crédits publics et privés sur la même période. Ces fonds serviront par exemple à soutenir la création d’un musée martiniquais d’art moderne, à favoriser le désenclavement numérique de l’île ou à rénover les structures d’accueil pour les personnes âgées.

Autre preuve du dynamisme de l’île et du volontarisme de l’Etat : le lancement dès 2008 d'une zone franche globale d’activités. Après plusieurs réunions avec les collectivités locales et les forces vives de l’île, 3 secteurs sont apparus prioritaires :  le tourisme, car il nous faut remonter la pente et valoriser notre formidable patrimoine, les activités de service, aux entreprises ou aux personnes et enfin les éco-activités (traitement des déchets ou des eaux usées, économies d’énergie). Le Grenelle de l’environnement, qui s’est tenu en octobre,  engage une nouvelle dynamique : nous avons tous compris que l’avenir de la nature est aussi l’avenir de l’homme, sur une planète qu’il doit préserver pour les générations futures

Le Grenelle de l’environnement a mis en lumière la volonté du gouvernement de mener une démarche partenariale. Cette volonté, transversale à toute l’action de l’Etat, s’exprime encore sous d’autres formes. J’ai ainsi créé un Forum pesticides, qui  répondra aux attentes des associations oeuvrant pour la protection de l’environnement. La première réunion de ce Forum en décembre a été fructueuse, permettant aux différents membres de la société civile de dialoguer avec les scientifiques et avec les experts représentants des services de l’Etat.

Je veux enfin souligner le fait qu’avec une croissance de plus de 4 %, soit deux fois supérieure à la métropole, la Martinique confirme la bonne tenue de sa situation économique. Cela se traduit par une décrue du chômage global et par un nombre élevé de créations d’entreprise. Le chômage reste cependant trop important et la mise en œuvre du plan de cohésion sociale par le service public de l’emploi demeure une priorité de mon action.

Je sais aussi que le pouvoir d’achat est une autre préoccupation majeure de tous nos concitoyens. C’est pourquoi je viens d’installer un Observatoire des prix et des revenus, dont la mission sera de mener des études approfondies sur l’évolution des prix et la composition des revenus des Martiniquais.

C’est donc sur tous les fronts que nous devons travailler ensemble pour avancer plus vite. Quelques maîtres mots sont à retenir : culture du risque, transparence, humanité. Je serai présent sur le terrain, à vos côtés, parce que l’Etat est là pour soutenir les initiatives qui aident à mieux vivre ensemble. Il est là pour donner l’envie d’entreprendre. Il est là pour gérer les crises, pour accompagner dans les moments difficiles, pour encourager ceux qui rêvent  et surtout ceux qui font. En 2008, nous agirons. En 2008,  nous ferons.

Mes chers compatriotes, belle et heureuse année à vous tous, dans l’action et dans la création, dans l’entente et dans la confiance 

          Mwen ka souhaité zot an bon lanné.

 

Visite du Premier Ministre François FILLON 

en Martinique

 

4 et 5 janvier 2008

 

Vendredi 4 janvier 2008 :

 

21 h 15            Atterrissage à l’aéroport du Lamentin

(2h15)             Rencontre informelle avec la presse

 

Samedi 5 Janvier 2008 :

 

08 h 20            Départ pour le monument aux morts de la plaine de la Savane à Fort de         

                        France

08 h 50            Honneurs militaires et dépôt de gerbe au monument aux morts de la plaine de la

                        Savane à Fort de France

 

09 h 05            Départ pour l’ancienne mairie

 

09 h 10            Accueil à la mairie par Yvon PACQUIT adjoint au maire de Fort-de-France

09 h 15            Rencontre avec Aimé CESAIRE (pool)

 

09 h 30            Entretien avec Serge LETCHIMY, Député- maire de Fort-de-France (pool) à l'hôtel de ville

10 h 00            Palais des congrès  « Madiana »

(15h00)           Accueil par Alfred ALMONT, Député-maire de SCHOELCHER

 10 h 10            Rencontre avec Alfred MARIE-JEANNE, Député, Président du conseil  régional et Claude LISE, Sénateur, Président du conseil général et les parlementaires

10 h 30            Intervention du Premier Ministre devant  les élus ( salle 6)

11 h 00            Rencontre avec les élus  (salle 9)

 

11 h 30            Départ en bus pour le Morne Rouge

12 h 20            Arrivée au Morne Rouge - vue panoramique du site dans le centre du bourg de (17                Morne Rouge

12 h 40            Point informel avec la presse

13h00              Déjeuner à « l’Auberge de la Montagne pelée » sur le thème de la prévention et                                  de la gestion des risques      

14 h 30            Départ pour Fort-de-France

 

15 h 30            Visite de l’opération de réhabilitation de l’habitat insalubre de « TRENEL » à                          Fort-de-France

Accueil par Serge LETCHIMY, Député-maire de Fort-de-France et par Madame  BELLEFONT, conseiller municipal

- Présentation de l’opération de réhabilitation et visite du site à pied

16 h 15            Départ pour l’hôtel La Batelière 

                        Salle de presse

 

19 h 00            Participation du Premier ministre en direct au JT de RFO Télé Martinique

20 h 00            Décollage du Premier ministre pour Paris

Bonne année 2008

Tentative d'enlèvement d'enfants au TCHAD

Les français de l'Arche de Zoé écopent de

8 ans de travaux forcés au TCHAD

et de 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts

 

Les six Français de L'Arche de Zoé ont tous été condamnés mercredi à la même peine, huit ans de travaux forcés, par la Cour criminelle de N'Djamena qui les a jugés coupables d'avoir tenté d'enlever 103 enfants au Tchad afin de les emmener en France il y a deux mois. Evénement
Le président de l'association Eric Breteau, son assistante Emilie Lelouch, les logisticiens Alain Péligat et Dominique Aubry, le médecin Philippe Van Winkelberg et l'infirmière Nadia Merimi ont été reconnus coupables de "tentative d'enlèvement de 103 enfants tendant à compromettre leur état civil" et "grivèlerie".
Mahamat Dagot, un chef de quartier de Tiné, ville frontalière du Soudan, et Souleïmane Ibrahim Adam, un Soudanais qui a servi d'intermédiaire dans la région d'Adré, autre localité de l'extrême est du Tchad, ont été jugés coupables de "complicité de tentative d'enlèvement d'enfants" et, bénéficiant de "larges circonstances atténuantes", ont écopé de quatre ans de prison ferme.
Enfin, le maire et le secrétaire général de la mairie de Tiné, Sinine Amadou Nassour et Ahmat Harane Gnoye, ont été acquittés après avoir été mis hors de cause à la barre par Eric Breteau.
Eric Breteau, tout comme Souleïmane Ibrahim Adam, ont également été jugés coupables de "faux et usage de faux en écritures publiques".
Les huit coupables ont été condamnés à verser "solidairement" aux familles des 103 enfants un total de 4,12 milliards de francs CFA (6,3 millions d'euros) de dommages et intérêts.
A l'énoncé du verdict par le président de la Cour Ngarhondo Djidé, après trois heures d'attente dans une salle d'audience bondée et à la lumière de néons, les Français ont paru sonnés. L'infirmière Nadia Merimi a fondu en larmes dans les bras de son avocat français, Me Mario Stasi.
Les condamnés sont repartis en fourgon cellulaire vers la maison d'arrêt. Main dans la main, Eric Breteau et Emilie Lelouch portaient à nouveau le pantalon de sapeur-pompier et le gilet bleu estampillé Children Rescue, nom de leur opération au Tchad, qu'ils avaient abandonnés le temps du procès.
Les Français avaient été arrêtés le 25 octobre à Abéché, principale ville de l'est tchadien, alors qu'ils s'apprêtaient à embarquer 103 enfants à bord d'un Boeing-757 afin de les emmener en France, où les attendaient des familles d'accueil. L'opération avait été condamnée par Paris et N'Djamena.
Dans la matinée, la défense des dix accusés avait plaidé l'acquittement, tandis que le procureur général Beassoum Ben Ngassoro requérait entre sept et onze ans de travaux forcés pour chacun des six Français, des peines plus légères pour les deux intermédiaires et l'acquittement des deux responsables de la mairie de Tiné.

Intervenant en dernier, Eric Breteau, qui avait pris en main sa défense dès vendredi à l'ouverture du procès, a pour la première fois esquissé de timides regrets.
"Nous avons toujours recherché des orphelins du Darfour", région soudanaise voisine en guerre civile, a-t-il réaffirmé.
Si les 103 enfants "sont Soudanais (...), nous les avons privés d'un avenir meilleur", a-t-il dit. "S'ils sont Tchadiens et qu'on nous a menti, si nous les avons séparés de leurs familles, nous sommes navrés, sincèrement désolés, car nous n'avons jamais voulu les séparer des familles".
"Je suis scandalisé par l'uniformité de la peine" contre les six Français, a déclaré à l'AFP leur avocat tchadien, Jean-Bernard Padaré.
Sa consoeur française Céline Lorenzon a annoncé qu'elle allait "faire revoir la peine en France, puisque les travaux forcés n'existent pas".
"La même peine pour tous, cela signifie que les peines étaient fixées d'avance", a-t-elle ajouté, "en colère et écoeurée".
Le ministère français des Affaires étrangères a fait savoir que Paris demanderait "aux autorités tchadiennes le transfèrement en France des condamnés" pour qu'ils y purgent leur peine, conformément à une convention de coopération judiciaire de 1976. De source diplomatique à N'Djamena, on affirme que ce rapatriement pourrait intervenir "très rapidement"